Les raviolis

 

Myrtho, une adolescente, adorait son grand-père, elle était très proche de lui. Depuis sa disparition dans un accident de voiture, toutes les situations lui rappellent comment il était.

 

Pour l’heure, Myrtho avait envie de manger des raviolis.

 

Ah ! Ça y est ! La voilà, la petite boite ! Elle était là, sage, au fond du placard derrière les trois litres d’huile d’olive et de vinaigre balsamique. Elle a fondu de tendresse en pensant à sa

sœur qui croyait que ce vinaigre était l’œuvre de M. Balsamique, un aristocrate argenté qui avait inventé, pour rire, cette substance vénérée par notre mère.

    

     Elle a ri en utilisant l’ouvre-boite électrique qui a mis plus de temps à ouvrir qu’une clé à sardines rouillée.  Elle a vidé les raviolis tout mous dans la casserole et a attendu. Elle a même poussé le vice jusqu’à faire bouillir pour éclabousser un peu la cuisinière. Elle a versé du gruyère râpé, ça avait l’air mauvais à l’extrême, mais ça lui rappelait son grand-père quand il mangeait debout dans son atelier ces mêmes petites boites.

Ce soir, elle mangeait à la santé de son repos éternel.

Elle s’est trainée jusqu’au canapé, elle a mordillé un ravioli, elle a pensé à lui et elle est partie dans ses souvenirs.

Shaïne Cassim, C’est tout de suite le soir © Shaïne Cassim.

 

 

Reconstitue une phrase avec les groupes suivants :

la petite boîte – dans la casserole – les raviolis – Lucas – du gruyère râpé – le tout – vida – fit bouillir – ajouta – ouvrit – et

 

Trouve les verbes qui correspondent à ces noms. Écris-les à l’infinitif et précise leur groupe.

1. a) buveur                                                                                       b) frisson
2. c) écriture                                                                                     d) vente
3. e) construction                                                                            f) réponse
4. g) permission                                                                             h) peinture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un voyage agité

 

                        Gulliver quitte son pays pour voyager sur un bateau à voiles nommé L’Aventure. Il raconte.

 

       Nous avons un vent très favorable jusqu’à la hauteur du cap de Bonne-Espérance, où nous jetons l’ancre. Mais notre capitaine souffrant d’une forte fièvre, nous ne pouvons quitter le cap avant la fin du mois de mars.

Nous repartons alors et notre voyage se déroule fort bien. Mais lorsque nous sommes au nord de l’île de Madagascar, les vents soufflent très violemment. Pendant vingt jours nous dérivons. Puis nous devons affronter une terrible tempête lorsque un vent du sud appelé mousson s’élève. Nous hissons alors la grand-voile, mais elle est presque aussitôt déchirée par une rafale.

La mer est très haute et les vagues se brisent les unes contre les autres.

Après la tempête, nous faisons courir le navire toutes voiles dehors. Le 17 juin, nous voyons clairement une grande île où nous accostons.

Jonathan Swift, Les voyages de Gulliver, texte abrégé, traduction de Laurence Kiehé © Le Livre de Poche Jeunesse, 2007.

 

 

Recopie chaque phrase en mettant le pronom sujet qui convient et écris l’infinitif des verbes :

1. a) …… a pu franchir le ruisseau à pied.
2. b) …… as été courageuse.
3. c) …… ont traversé le désert à dos de chameau.
4. d) …… avons eu du mal à vous suivre.
5. e) …… ai vu ta nouvelle trottinette.
6. f) …… avez épluché les pommes de terre.